Grain de sable – exposition collective
Les jeudi du 44, Paris 75003 – mai 2025
Curator : Lucas Lam tanh
Artistes : Lionel Auvergne, Mélanie Bayle, Josepha Costelloe, Stéphane Fromm, Philippe Marcus, Thomas Perino, Mael Revaillot et Misha Zavaniy
Crédits photographiques : Romain Darnaud
« UN RIEN ».
La prégniance de cette locution nous invite à réfléchir et parfois à repenser nos choix. Elle tentera d’influencer fortement la psyché de l’individu qui finira par douter du chemin à prendre et s’offrira alors une alternative quant à son devenir.
« UN GRAIN DE SABLE ».
Tantôt suffit-il à perturber « la machine », tantôt c’est une partie d’un tout, parfaite métaphore de ce que nous sommes. Particule provenant de la désagrégation d’une roche, elle quitte son environnement premier pour se reconstruire un futur proche ou lointain. Ces grains de sable, accumulés, retravaillés, parfois chauffés se métamorphosent en un matériau nouveau, plus complexe, visant la noblesse voire la préciosité du sujet. Cette infinité de possibilités nourrit l’imagination à travers les fantasmes de la création.
« UN GRAIN DE FOLIE ».
Associé à la créativité, ce terme ensemence l’imagination et nous autorise à donner corps à toutes les formes de pensées aussi originales soient-elles. Ce « GRAIN » se traduit par ces apparats cumulés en présentant notre être, nos idées, nos rêves, nos souvenirs, comme la définition de notre MOI profond au travers d’objets que nous considérons voire même que nous chérissons.
Cette exposition, constituée seulement de petits formats, présente plusieurs artistes. Chacun, au regard de sa pratique nous dévoile une part de la vision qu’il porte sur « SES GRAINS » et nous présente cette grande plage que l’art nous propose mais également la collection pour ne pas dire le « cabinet de curiosités », le « grain de folie » qu’il en aura developpé . Ainsi, découvrons-nous ces objets précieux, semblant être accumulés de façon boulimique ou préservés telles des reliques à l’abri du temps.
Lucas Lam-Thanh
Lost and found #2 – exposition collective
DOC – Paris / décembre 2024
Curator : Philippe Marcus et Lucas Lam Tanh
Artistes : Örs Bamatz, Mélanie Bayle, Dorine Bernard, Jeannie Brie, Bruna Costa Pessoa, Josepha Costelloe, Romain Darnaud, Stéphane Fromm, Anna Giner, Maria Ibanez Lago, Philippe Marcus, Sara Noun, Camille Paillou, Maria Paz Sobrado, Constanza Piaggio, Manon Pretto, Romain Sein, Alicia Zaton et Misha Zavalnyi
Crédits photographiques : Romain Darnaud
Autrefois, dans un appartement trop petit pour trois personnes, il y avait un pot en verre. Surement un ancien pot de compote, je crois, dont l’étiquette de son ancien usage se détachait vaguement.
Dans ce pot, toute la famille avait pris l’habitude de déposer quelques objets, d’apparence insignifiante. Ces objets, de petites tailles, étaient trouvés, ou plutôt retrouvés, au hasard des rues, au détour d’un chemin. Ils étaient le fruit d’une attention particulière portée sur un monde en ébullition. Une disposition d’esprit unique leur faisaient recouvrir une importance perdue.
Ces objets étaient le plus souvent des jouets d’enfants mais pas seulement puisque s’accumulaient également bijoux dépareillés et notes manuscrites. Toutes ces choses devenaient, du jour où elles atterrissaient négligemment dans le pot, porteuses de deux histoires. La leur, propre, celle d’avant la rencontre et celle du glaneur, qui avec lui charriait le lieu ou la situation qui avait vu la redécouverte de l’objet.
C’est ainsi que le pot en verre finit par contenir une multiplicité d’histoires. Celui-ci, avec le temps, se remplit à ras bord laissant voir, en transparence, pêle-mêle, les jambes d’une figurine, un porte-clé en forme de coeur, une bille ou un bracelet contre le mauvais oeil.
Parfois même, les amis de la famille, habitués de cette coutume, venaient y rajouter leur trouvaille personnelle. Ce pot était devenu le lieu des croisements, un espace libre dans lequel les choses s’animaient d’un souffle particulier, celui de la vie.
Ce chaos miniature, aux innombrables formes et couleurs, trouvait son propre équilibre visuel dans la sérendipité qui l’avait construit jour après jour, loin de toute pensée brutale. C’est donc dans cette logique de laisser faire que s’est organisé l’exposition Lost and found # 2 , à la manière d’un pot en verre dans lequel chacun des artistes aurait déposé quelque chose de son histoire pour qu’elle se recoupe en toute liberté, au hasard des coïncidences, avec celles des autres, cristallisant l’espace de quelques trop furtifs instants une pensée commune, mais multiple, des artistes.
Philippe Marcus, décembre 2024
Présentées au public sans artifice, à la façon d’objets trouvés ou plutôt retrouvés, les œuvres actuellement exposées s’apparentent au résultat d’une fouille frénétique, aux archives d’un temps, qui n’est déjà plus. Mais qui dans le regard du visiteur se ravivera et deviendra de nouveau.
Les œuvres aujourd’hui exposées sont notre future empreinte, elles seront parfois oubliées ou perdues, mais, le moment venu, une fois redécouvertes et libres de toute influence, ces œuvres nous révéleront de nouveau leur essence. Ce pouvoir, insufflé par les artistes à leurs œuvres, qui encourage vers la création de nouveaux rêves. Cela est seulement réalisable par cette symbiose existante et immuable entre l’artiste, sa création et la perception du public averti ou non.
Chaque partie évolue grâce à l’autre et ne pourrait être ou devenir sans ces dialogues, tantôt âpres, tantôt opposés ou aux contraires synergiques, une chose est certaine, ces échanges ne nous laissent jamais indifférents.
L’exposition Lost and found #2 nous invite à adopter ce regard vierge d’à priori auprès des œuvres de ces dix-neuf artistes. Cette scénographie incite à projeter notre imaginaire et notre réflexion au sein de ces créations, à avoir une approche initiatique ; curieuse et sans peur.
Lucas Lam-Thanh
A l’épreuve du dessin – exposition collective
Atelier OBLIK – Clichy / mai 2024
Curator : Philippe Marcus
Artistes : Thomas Perino – Romain Sein – Philippe Marcus
Crédits photographiques : Romain Darnaud
- vue d’ensemble avec Le détail et l’apparat et la série Portrait séquence de Jack Durden de Philippe Marcus
- Le détail et l’apparat de Philippe Marcus
- Détail de l’installation Le détail et l’apparat de Philippe Marcus
- Vue de la série Portrait séquence de Jack Durden de Philippe Marcus
- Vue d’ensemble série les Hobbies de Romain sein
- Vue d’ensemble série les Hobbies de Romain Sein
- Ensemble de gravures de Thomas Perino
- La noyée gravur de Thomas Perino
A l’épreuve du dessin,
Représentation ou suggestion des objets sur une surface, à l’aide de moyens graphiques. Telle est la définition du dessin, ensemble de traces sur un support menant à l’émergence d’un sujet, d’un message, d’une histoire. Populaire et ancré dans un imaginaire collectif, le dessin est un outil de mémoire, une impression de nos réflexions, une alternative spontanée à l’écriture. Or le dessin ne se borne plus seulement à la feuille et au crayon, il s’est étendu au-delà de ces frontières et a permis aux artistes de transcender ce médium, et ainsi, développer un panel de possibilités presque infinies.
Au cours d’une existence nous recherchons ce qui nous manque, ou plutôt ce qui nous complète, telles les androgynes de Platon, qui séparés par Zeus sont condamnés à partir en quête de leur moitié pour l’éternité.
Évidemment, nous recherchons cette âme-sœur, mais également toute chose pouvant nous faire du bien, nous faire grandir et évoluer. Cela passe par les rencontres, les souvenirs, les traces de ces passages et histoires éphémères. Ces événements nous semblent palpables et toujours réels. Néanmoins nous nous retrouvons aujourd’hui face également au virtuel et à une distance entre chaque individu malgré cette connexion permanente au monde réel comme imaginaire. De cet état nous en avons tiré de nouvelles manières de rêver et de grandir.
Ces expériences sont les traces et empreintes, qui viendront noircir la feuille blanche qu’est notre
être, afin de nous dessiner et de faire émerger notre soi.
A l’épreuve du dessin nous donne à voir un trio d’artistes : Philippe Marcus, Thomas Perino et
Romain Sein, abordant d’une manière hétérogène la pratique du dessin et ce qui en émerge, tout
en brisant les codes de ce dernier.
Philippe Marcus à travers son installation, nous ramène à cette idée de fragment constituant un ensemble. Le détail qui donne une singularité à un objet ou un être est ici présenté sous forme
d’une métaphore physique, permettant une introspection du regardeur. L’artiste nous convoque à
entrer dans son intime et avec lui, à rêver de cette partie manquante, à retrouver ou à chérir parmi
cette grande mosaïque qu’est l’esprit.
Les gravures de Thomas Perino font émerger des formes et sujets à priori abstraits, mais qui se
rapporte davantage à des ombres. Éclairés par des flammes, les ombres déformées des sujets
viennent se déposer sur la feuille, pour ensuite venir se graver dans notre mémoire.
L’artiste vient-il à travers ces créations questionner notre vision tronquée du réel ou au contraire
est-ce une affirmation de l’imperfection de l’existence ?
Les dessins de Romain Sein nous ramènent à cette idée d’empreintes que les expériences au
cours de notre vie déposent sur notre chemin, et qui, par accumulation, viennent construire cette
route que nous nous efforçons de suivre.
Lucas Lam-Thanh
Lost and found – Exposition collective
Les jeudi du 44, Paris 75003 – mai 2024
Avec Stéphane Fromm, Maria Ibanez Lago, Philippe Marcus, Constanza Piaggio, Manon Pretto, Romain Sein,
Alicia Zaton et Misha Zavalnyi
crédit photographique : Misha Zavalnyi
- Vue d’ensembe de l’exposition
- Constanza Piaagio
- Alicia Zaton
- Stéphanne Fromm
- Romain le Badezet
- Maria Ibanez Lago
- Philippe Marcus
- Romain Sein
- Manon Pretto
- Misha Zavalnyi
Lost and found
Quelque part au 44 de la rue Volta, des oeuvres posées presqu’arbitrairement sur des planches, à peine scénographiées. Livrées à elle-même, elles se trouvent abandonnées à la bienveillance du regard des spectateurs qui les croisent et les réaniment dans la complexité de leurs souvenirs perdus.
Déployant, s’il eût fallu, la preuve que le travail des artistes existe à la fois pour lui-même et dans un dialogue dynamique avec son environnement. L’ «oeuvre» est constamment reformulée par une époque, jamais figée dans un discours commissionné.
Alors les propositions multiples des artistes se retrouvent ici, dénudées, sans le couvert d’une thématique commune, mais simplement dans la matérialité sentimentale incontestable qui les caractérise.
Philippe Marcus, mai 2024
Philippe Marcus – Paper poetry 2023
installation in situ réalisée au Jeudi du 44, Paris 75003 – mai 2023
Crédit photographique : Romain Darnaud
Sur les murs repeints du Jeudi du 44, immaculés comme une nouvelle toile blanche, se compose et décompose un poème de papier. Philippe Marcus investit l’espace mural et ressuscite Paper Poetry, présentée une première fois à la galerie Dogpig, à Kaohsiung, à Taiwan en 2015. L’installation, aujourd’hui mutée, renaît in situ sous une forme augmentée et immersive, en une prose texturale éphémère.
Le procédé initial demeure inchangé ; la pièce est réalisée avec pour seuls médiums du papier kraft et de la peinture en bâtiment blanche. L’emploi de ces matériaux, laissés volontairement bruts, exige une économie de moyens. Néanmoins, l’artiste s’emploie à détourner leur usage plastique et ainsi élaborer de subtils effets d’illusion brouillant la perception du spectateur. Entre collage, peinture et déchirure, les techniques se mêlent pour mieux tromper le regard.
Le kraft, rarement présenté artistiquement en l’état et habituellement relégué au support de croquis préparatoire, devient ici le principal sujet de monstration. Philippe Marcus l’entoile à des châssis de tableaux, anoblissant ce matériau versatile et modulable, souvent invisibilisé, en le replaçant dans l’histoire de l’art. Partiellement recouverts de peinture industrielle, ces simulacres de toiles à l’aspect inachevé nous interrogent sur la distinction entre l’œuvre et l’ouvrage, mais surtout sur la notion de non-finito. Où commence et s’arrête le travail de l’artiste ? Quels en sont, finalement, les contours et les limites ?
Car dans la continuité des châssis, le papier semble visuellement s’étendre et se répandre hors du cadre, le long des murs, s’emparant de son environnement. Conçue sur place et adaptée à la structure d’implantation, Paper Poetry transcende son statut d’installation en ne formant plus qu’un avec la salle. Le Jeudi du 44, non dédié à l’art initialement, n’est plus seulement le lieu d’accueil ; il devient indéniablement une part intrinsèque de la création.
Si Marcus Philippe parvient à refaçonner l’espace, ce n’est pourtant qu’une occupation fugace, une transformation momentanée. Réalisée in situ, la pièce révèle une fragilité, une inévitable fatalité: la perspective de sa destruction prochaine. Vouée à disparaître, elle a en effet vocation à n’exister que dans un temps très limité, 2 jours seulement, revêtant un caractère performatif au potentiel d’activation.
Ainsi, submergé de part et d’autre, le public a un rôle à jouer. Immergé au cœur du processus, il n’y est pas le simple visiteur mais bien l’acteur : c’est par sa présence physique, et sous son œil attentif, que Paper Poetry peut s’incarner dans la matière. L’expérience fait œuvre et, comme une nouvelle page vierge, offre un espace transitoire à la projection de nos poèmes imaginaires.
Maya Trufaut
Plus mieux – Jeux idéaux – Centre d’arts les Sheds, Pantin (93)
Janvier à Mars 2023
Une proposition curatoriale de Jacques Bivouac
Avec les artistes David Bartholoméo, Echo, Ninon HIvert, Marie-Cécile Marques, Philippe Marcus et Guillaume Mathivet
Crédit photographique : Romain Darnaud
L’ exposition plus, mieux – Jeux idéaux, au centre d’art contemporain les Sheds, aborde la thématique de l’enfance. Qui n’a pas déjà entendu dans la bouche d’un enfant le pléonasme « plus, mieux », cette surenchère pleine d’entrain qui résonne comme l’écho d’un songe ? Celui d’un terrain vague, propice aux cabanes de fortune, aux épées de bois, aux potions magiques faites de cailloux et de mauvaises herbes ou aux costumes improvisés. Une friche où cultiver un terreau fertile, celui de l’imagination.
Évoquer la friche, dans ce cas précis, n’est pas anodin puisque les Sheds, centre d’art contemporain jumelé à un point d’accueil à l’enfance, laissent encore résonner leur passé industriel. Ainsi, après l’arrêt des activités relatives à la filature Cartier-Bresson et avant l’aménagement récent du parc Diderot tout autour, le périmètre des Sheds était un terrain
vague où se retrouvaient les enfants du quartier des Quatre-Chemins pour l’emplir de « et si on disait que … ». Les apprentis sorciers s’y cachaient derrière les arbres ou à l’angle des briques d’un bâtiment au toit en dents de scie, pour entonner des formules hors du temps: « 1, 2, 3, 4 …. J’arrive ».
plus mieux, renvoie également à la notion de dépassement. Un parallèle enfantin à l’éternelle remise en question de l’artiste, puisque le travail plastique, à la manière d’une matière molle est finalement toujours trituré, malaxé, voire même disséqué comme pour mieux en extraire la substantifique moelle. L’artiste et l’enfant, placés sur un pied d’égalité, sont complices dans cette quête inassouvie de l’âme des choses. Le parcours du créateur est envisagé tel un immense territoire ludique. Baudelaire explique, dans son texte Morale du joujou, que « la facilité à contenter son imagination témoigne de la spiritualité de l’enfance dans ses conceptions artistiques. Le joujou est la première initiation de l’enfant à l’art, ou plutôt c’en est pour lui la première réalisation ». L’enfant, comme l’artiste, regarde ses jeux, les articule au gré de ses pulsions, domine son petit monde comme un surhomme, avec la main décisive de l’imaginaire.
Le môme et l’artisan feraient en quelque sorte appel à des réflexions connexes. Maître chacun d’une re-création où réécrire son scénario serait la règle et où les solutions pourraient être aussi infinies que nécessaires, découpant ainsi l’acte créatif en deux temps précis : celui d’une construction de l’imaginaire puis d’une construction avec ce dernier. Dans
cette logique, l’exposition s’affirme comme une proposition ludique. Elle emprunte au jeu sa matière d’activité dans le but de produire une libre expression des talents instinctifs du public aussi bien que des artistes.
L’espace d’exposition est donc pensé ouvert et dépourvu de cimaises. Il s’agit de copier un instant précis du terrain vague. Par ce choix curatorial se dessine alors la volonté claire de ne pas modifier le sens du lieu par des artifices muséaux et d’utiliser la « bricologie » comme solution d’accrochage pour l’ériger au rang d’archétype de présentation. Ainsi,
au milieu de ce paysage archétypique se déploient des idéaux. L’étymologie de ce terme renvoie aux concepts de forme et d’idée, il s’agit de traverser ce que l’esprit aura appliqué à une forme en la rendant aboutie. Par définition, idéal serait donc ce que l’on conçoit comme conforme à la perfection et qui est donné comme but ou comme norme à sa pensée ou son action et, par conséquent, un modèle parfait conçu par l’artiste. Un but inatteignable qui conduit le geste et pousse sans cesse au recommencement. L’Idéal se distingue du réel. C’est un espace de rêverie, un monde fantasmé, éclos de l’invention : un mythe. C’est par là que s’enracine la construction de l’imaginaire de l’enfant.
En psychanalyse on parle d’ailleurs d’idéal du moi comme une instance psychique relevant du symbolique, où le sujet (l’enfant) va se conformer à un modèle idéal par identification aux personnes proches. Cette notion accompagne le sujet lors du mécanisme de socialisation et participe à la formation de la personnalité. Il semble intéressant d’évoquer ici le jeu symbolique, en le rapprochant de la notion d’idéal du moi. Puisque ce type de jeu, aussi nommé jeu d’imitation, le faire semblant, consiste à reproduire des situations du réel auxquelles l’enfant tente de s’adapter afin de s’accommoder au monde vécu qui l’entoure.
Ainsi l’association Art Mercator a souhaité aborder le projet d’exposition sous la forme d’une résidence de création. Dès lors les membres fondateurs, se sont emparés du sujet pour le penser dans le temps préparatoire offert par le contexte propice de la
résidence. Ils ont pour l’occasion, en plus de leurs travaux respectifs, sollicité quatre autres artistes qui ont modelé le sujet à leur manière, en incorporant à leur travail l’idée de faire groupe autour d’une exposition, comme une bande de gamins. Il s’agit de se prêter au jeu en concevant des pièces spécialement pour l’exposition.
Jacques Bivouac
Le prix TERRE-PLEIN de céramique contemporaine / édition 1
Le prix Terre-Plein est une initiative franco-belge, créée conjointement par l’association ARTMERCATOR, L’asbl Lieux-Communs en Belgique, le CCCP de Pierrefitte sur Seine et le Musée de la Faïence de Malicorne sur Sarthe.
La première édition s’est déroulée dans les locaux du centre culturel Maurice Utrillo de Pierrefitte sur Seine du 4 au 22 avril 2022. L’exposition a réuni les oeuvres de 10 artistes sélectionnés par un jury de professionnels; Agathe Brahami ferron, Javier Carro, camille Chastang, Rémy Dubibé, Marina Le Gall Elisabeth Lincot, Elsa Rambaud, Typhanie Vallée, Fabienne Withofs et Anne-Sophie Yacono.
Les deux lauréats du prix sont Agathe Brahami Ferron pour le Pavillon Fourmarier, en Belgique et Rémy Dubibé pour le Musée de la Faïence de Malicorne sur Sarthe
Crédits Photograhiques: Misha Zavalnyi






























































