GALERIE JACQUES BIVOUAC

La galerie Jacques Bivouac, créée par l’association ARTMERCATOR, offre un espace d’exposition de 25m2 et a pour but de soutenir la création artistique contemporaine indépendante. Elle propose des cycles d’expositions courts, afin de donner au plus grand nombre d’artistes la possibilité de faire connaître leur travail.

Les expositions sont accompagnées de médiations et d’ateliers de pratique plastique auprès de différents publics.

Exposition collective : « Traversée éponyme »

D’un point à un autre, au delà des monts et vallées, se dessine un chemin dont la personne évanescente est fictive et le nom un concept. 

Il faudra donc, ici, s’absenter dans le paysage, être le décor l’espace d’un instant. Devenir la peinture ou la terre. Finalement être l’œuvre au moins partiellement, puisqu’il n’est qu’en la regardant qu’on l’active.

Etre le témoin de cet horizon étendu, comme le le Voyageur au-dessus de la mer de nuages de Caspar David Friedrich. 

Et qu’il soit montagne courue de traits, roche de terre cuite, en prise avec un ciel monté sur châssis le ressourcement s’initie en passant de part en part, comme une fulgurance. 

Et c’est ainsi que le temps et la présence se matérialisent en une traversée, éponyme, celle de l’acte simple d’être comme l’image d’un art en transhumance. 

Jacques BIVOUAC

Traversée éponyme, 2022 – Création collective

Céramique de Ninon Hivert

Acrylique et aérosol sur toiles de Guillaume Mathivet

Peinture murale de Philippe Marcus

Crédit photographique de Misha Zavalnyi

Peter Lökös : « Temps sur mesure »

Vous entendez surement, à l’horizon de la terre, une gravité qui s’élève. Lorsque tout devient poussière, le temps pris dans l’engrenage laisse à peine échapper le murmure d’une chute métronomique de sable fin.

Comme en écho à cette idée, Peter LÖKÖS dans son exposition « Temps sur mesure », présente à la galerie Jacques Bivouac un ensemble d’installations sculpturales. Au temps donné de la création, il mêle les corps, leurs évolutions, la nôtre, à l’échelle d’une vie et de son absurdité.

Cette mesure variable fausse le pas à une course contre la montre, mais si vous vous arrêtez ici ne serait-ce qu’un instant, suspendu, vous ferez certainement un voyage, et peut-être y verrez-vous grandir en silence, les jeunes pousses à l’ombre des heures. 

Jacques BIVOUAC

Julia Kremer : « Effingo nebula »

Julia KREMER nous livre une œuvre flottante, à la fois mouvement et plénitude. Elle nous propose des panoramas cousus de pièces éparses. Comme une nébuleuse qui s’étendrait à l’infini.

Ainsi, l’espace de l’œuvre, n’est jamais clos et invite à la continuité. Ce qui n’est pas présenté a autant sa place que ce qui est figuré. Une recomposition savante du monde s’opère à travers un amoncellement de bribes pour créer un témoignage vivace de notre environnement morcelé et disparate.

Il y a la multiplicité, au sens de la copie, qui procède d’une transfiguration des éléments de langage, en un flot, telles des vagues isolés qui s’entrecroisent. Quelque chose d’invasif se joue là, à la manière de territoires en lutte. On pourrait, en regardant le travail de Julia, penser à un paysage dévasté, jonché de gravats.

L’unité formelle suggérée par l’utilisation du noir et blanc caractéristique de la photocopie est ponctuée, parfois, de quelques rares traits de couleur qui agissent en vibrations ténues mais puissantes. Elles ouvrent une fenêtre de mémoire colorée, au milieu de la bichromie du souvenir.

Alors, pour faire fi du chaos ambiant, Il ne nous reste plus qu’à diriger notre regard vers ces œuvres composées de pixels d’étoiles.

Jacques BIVOUAC

Exposition collective : « Transistance »

Tandis que la maxime « non essentielle » fait rage dans les lieux culturels de tout le pays suite aux directives gouvernementales pour gérer la crise sanitaire lié au Covid et que notre département de la Seine-Saint-Denis est assujetti à un confinement drastique, il nous paraît essentiel en tant que Centre Culturel de continuer à faire vivre notre structure et assurer nos missions de diffusion et de soutien à la création artistique. En ces temps d’isolement et de repli sur soi forcé, nous avons à cœur de permettre à notre public de continuer à s’enrichir, découvrir, se questionner, nourrir son monde sensible et également d’encourager les artistes à valoriser leur travail en leur offrant la possibilité d’exposer. A l’ombre des masques, nous vous proposons de faire la lumière sur l’exposition protéiforme Transistance, orchestrée par le collectif Artmercator en charge de la galerie Jacques Bivouac, et qui regroupe plusieurs artistes issus de la scène contemporaine.

Laetitia Didiergeorges, Directrice du Centre Culturel Communal de Pierrefitte


La galerie Jacques BIVOUAC présente l’exposition Transistance – un regard sur la collection Jacques BIVOUAC.

Bien que Celle-ci intervienne dans un contexte particulier, elle apporte un éclairage nouveau sur les deux ans d’exercice de la galerie Jacques BIVOUAC, et plus largement sur les actions menées dans le domaine artistique par l’association ARTMERCATOR.

Deux ans, c’est jeune. Et c’est bien ce qui définit le mieux cette collection, puisque les artistes qui y sont présentés le sont aussi. Quels que soient leurs âges, ils ont la vivacité et l’envie de de faire vivre l’art, tant par leurs engagements que par leurs questionnements plastiques. 

La collection se compose ainsi d’œuvres échangées ou données par les artistes, et s’inscrit donc en dehors de toute valeur marchande, ce qui la teinte d’une humanité particulière. Elle s’est construite au fil des rencontres, des hasards, un artiste en amenant un autre. Chacun, à sa manière, devenant ainsi la pierre angulaire d’une pensée commune.

Ici, il est question d’une contre-culture, celle du don. En définitive, c’est une « culture avec », qu’il s’agit d’affirmer. Et même si les œuvres présentées peuvent paraître hétéroclites, parfois même dissonantes, les artistes se retrouvent dans cette connivence intellectuelle, qui réside dans la recherche d’une essence libertaire de l’art.

Alors, s’il n’est de liberté que dans l’expérience d’autrui, il est essentiel de penser le public depuis si longtemps interdit. Puisque les œuvres ne se révèlent que dans leur finalité intrinsèque, celle de la rencontre, et n’existent que dans cet instant où le regardeur les transfigure, nous voulons croire qu’il est essentiel de continuer à proposer des expositions. 

Au moment où nous écrivons ces lignes il est difficile de savoir ce qu’il sera possible de faire ou non. Mais plutôt que d’attendre, nous avons choisi de continuer à montrer, à faire vivre l’art surtout dans des zones dites « sensibles ».

Enfin, nous tenons à réitérer nos remerciements sincères, aux artistes, qui ont, encore une fois en dépit des conditions déplorables, répondu présents.

Jacques BIVOUAC

Ninon Hivert : « L’émail du tissu social »

Ninon-HIVERT-Galerie-Jacques-BIVOUAC

Ninon HIVERT présente à la galerie Jacques BIVOUAC, un entre-deux troublant de la peinture et de la sculpture.

Le tissu fait office de trait d’union entre ces deux pratiques. En effet la peinture de Ninon a plus à voir avec la toile qu’avec la matière colorée qui la compose. Reléguée au rang de simple prétexte à peindre. Les toiles, devenues objets peints, cohabitent avec les sculptures en céramique émaillée.

Ces dernières révèlent des formes faussement molles modelées avec précision dans un matériau solide, à l’épreuve des siècles. L’habit y est érigé au rang de sujet pour ces qualités de réceptacle, et renvoie en creux à la figure.

Ainsi une veste posée au sol témoigne avec délicatesse de la disparition d’une situation, telle une narration inachevée que l’on ne peut que s’approprier tant elle renvoie à la quotidienneté de nos vies et à ces milliers d’interaction banales mais non moins capitales qui en sont le fondement.

Puis cette couche externe, cette peau fonctionnelle que constitue le vêtement dérive doucement du côté de la protection. Les sculptures se muent en armures où s’abritent la notion même de souvenir.

Alors, dans un monde, dans lequel à force de se protéger les uns les autres ont fini par se protéger les uns des autres, les œuvres de Ninon nous rappelle l’importance, même dans nos échanges les plus fugaces, de ce tissu social dont les mailles craquellent, aujourd’hui, de façon si pernicieuse.

Jacques BIVOUAC

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DJTAL Humain : « Post-Thune »

Djtal HUMAIN - Galerie Jacques BIVOUAC

L’œuvre du Djtal HUMAIN est à entrevoir à travers le prisme du génie, au sens premier du terme, car l’artiste, ingénieur de formation, développe un travail autour de connaissances techniques, économiques, sociales et humaines.

Il crée des situations de conversations où le spectateur, interloqué, se prend au jeu de la création artistique. Ainsi l’œuvre devient active, plus qu’interactive. L’art y est un espace démocratique de transgression.

C’est donc que le travail du Djtal HUMAIN se niche quelque part dans l’expérience d’autrui, dans cet espace ténu où le langage permet la compréhension.

Et s’il en appelle parfois aux totems qu’il confronte aux lois du digital, c’est peut-être pour répondre à l’urgence humaine de recréer des figures tutélaires.

En définitive c’est vers l’autre que le Djtal HUMAIN oriente toujours sa pratique. Il développe un art social, ou sa monnaie d’échange, le Djtos, représente un espoir de dévaluer le système bancaire actuel qui nous appauvrit au quotidien.

Se dessine alors une prémonition salvatrice, celle d’un monde après l’argent.

A notre ami,

Jacques BIVOUAC

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Marie-cécile Marques : « Chaos technique »

Marie-Cecile-MARQUES-Galerie-Jacques-BIVOUAC

L’apparent chaos technique, qui s’énonce dans le travail de Marie-Cécile MARQUES, nous livre une pensée de la peinture à la fois aléatoire et ordonnée.

Ici, tout s’accumule, bain d’images, puis bain d’arrêt, sur image. La rapidité de leur fabrication en écho à l’urgence imposée de leur diffusion. C’est ainsi, que prit sur le vif, le laid, l’inutile, le factuel, le commun deviennent des prétextes et acquièrent le statut du « beau », tabou s’il en est, dans leur matérialisation picturale.

Le chaos se situe dans l’expérience même de l’acte de peindre. Un effet papillon, orienté dans de multiples directions, qui préfigure autant de propositions plastiques en devenir.

La pensée picturale de Marie-Cécile, même si elle appartient totalement à l’époque, est cependant fortement ancrée dans le classicisme. Celui qui impose l’étude du sujet, comme un élément fondateur de la démarche artistique.

C’est donc bien le faire qui justifie l’œuvre, sans pour autant la priver de son sens, car il s’agit d’un art engagé et réaliste composé d’un vocabulaire pictural élaboré et prolixe.

Marie-Cécile nous autorise à expérimenter le monde en dehors de la terminologie du contrôle, trop souvent à l’ordre du jour, mais plutôt avec générosité et opulence dans une pratique digne d’un gargantua de la peinture.

Dans l’attente du prochain plat du jour,

Jacques BIVOUAC

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Thomas Perino : « L’intranquillité du détail »

Galerie-Jacques-BIVOUAC---Thomas-PERINO--Prolongation

A la démesure du personnage se confronte la rigueur du praticien. Le travail de Thomas est à la fois une projection d’ensemble, une composition pensée dans le moindre de ces axes de lectures et un souci infini de la ligne. Si l’on croit comprendre les images qui sont livrées à notre regard, c’est que leur simplicité formelle s’impose à nous, pour autant, leur sens est labyrinthique. Il existe dans ces compositions qui oscillent entre volubilité et silence des dizaines de degrés de lecture. L’œil averti pourra y revenir. Il s’agit bien là de la qualité des grands artistes, celle à la fois de pouvoir être entrevu en bloc, dès le premier regard et de pourtant être vu et revu, sans lassitude.
Thomas grave, et la gravité des images  produite n’en finit pas de tailler avec douceur une vision hors norme. La séduction propre à son ouvrage, n’est qu’un leurre, pour attirer l’esprit vers des sphères de la réflexion bien plus fournies.
Alors l’intranquillité du détail, qui pourrait qualifier à elle seule l’oeuvre de Thomas, n’est autre qu’une déférence à l’égard du regardeur.

Jacques BIVOUAC

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Jean-Marx Forax : « Vous trouvez… »

Galerie-Jacques-BIVOUAC-Jean-Marx-FORAX

Uchiwamatsuri, 2020 – Bande sonore de l’exposition, choisie avec soin par Jean-Marx FORAX, et orchestrée par Masashi ISAI

Le corpus des œuvres présentées à la galerie Jacques BIVOUAC a été réalisé spécialement pour cette exposition, dans un temps court, en à peine plus d’un mois, témoignant ainsi de la régularité de la pratique de Jean Marc, qui à ce titre peut aisément être qualifié de stakhanoviste du dessin.

La collecte d’images, érigée en habitude, constitue La genèse de ces travaux. Les images sont glanées sur le flux constant des réseaux dit sociaux. Des photos de profils, bien souvent de face.

Des autoportraits ou des portraits d’anonymes se mettant en scène qui nous rappellent ces photographies d’acteurs qui inondent notre quotidien. Mais ici il est question d’acteurs inconnus qui se situent quelque part entre l’ombre de David BOWIE et la prophétie d’Andy WARHOL.

Ces images une fois triées sont traitées à l’aquarelle avec objectivité et simplicité sans ajout ni fioriture. Pour ainsi dire, et c’est important, sans jugement. Elles sont un instantané de l’époque. Une galerie d’avatars, en somme.

Et si l’humour sous-jacent est souvent noir, comme l’ami alibi de Nadine, il se dégage de l’ensemble une empathie salvatrice teintée de fascination pour ces inconnus si proches de nous.

Jacques BIVOUAC

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Philippe Marcus : « Vis de formes »

Philippe MARCUS - Galerie Jacques BIVOUAC

Philippe Marcus, nous murmure la peinture en des lieux, des instants, des objets trouvés.

Au commencement la ligne, celle du dessin, agit comme moteur à tout le reste.

A l’écriture, marquage de départ, succède la couleur, dégoulinante et vive. Elle est appliquée sans hiérarchie, parfois se superposant mais ne trahissant jamais la ligne de conduite des débuts.

Le tout s’évase en un vocabulaire de formes et de couleurs singulières, procurant une cohérence particulière au travail.

Les oeuvres se répondent, se transforment et réapparaissent d’un format à l’autre comme prisonnières d’un puzzle géant. Le véritable jeu réside dans l’assemblage et l’écho qu’elles suggèrent tant entre elles qu’avec le visiteur.

Fable astucieuse, on retrouvera en y regardant bien, les choses cachés, entre le trait et les aplats. Et souvent dans ce que l’on pensait abstrait surgissent des visages, des figures…

Jacques BIVOUAC au féminin

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Exposition collective : « Désordre ou changement »

Flyer-Jacques-BIVOUAC-MATHIVET

Pour cette cinquième exposition, la galerie Jacques BIVOUAC a donné carte blanche à l’artiste Guillaume MATHIVET.

A cette occasion, il endossera la double casquette d’artiste et de commissaire. Il a choisi de convier trois artistes dont les problématiques l’interpellent. Vous retrouverez des œuvres de Slimane Ismaili ALAOUI dit « Nassyo », de Katya ELIZAROVA dit « Quelish » et d’Eddy CHARTIER.

Tout en orientant volontairement la thématique de l’exposition autour de la notion de climat, il nous propose une réappropriation de l’univers du graffiti par la peinture. Fragment de mur, d’espaces, gestes de marquages des supports, comme pour amener la trace, ce que l’on trouve dehors à l’intérieur même de la galerie.

Les travaux sont mis en regard et se partagent l’espace, sans hiérarchie. Chacun a déposé quelques objets, quelques idées, récupérés sur la route, matérialisant ainsi un chaos, reflet de notre époque mais qui implique une réponse immédiate à la question laissée en suspens désordre ou changement ?

Jacques BIVOUAC

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Alain Bouaziz : « Temps, mouvements et projets imaginaires »

FLYER-Jacques-BIVOUAC--Alain-BOUAZIZ

Les peintures d’Alain Bouaziz sont des générateurs de formes et d’espaces.

C’est par des gestes simples qu’elles nous interpellent, une tâche, un trait, une découpe sont autant d’éléments de composition.

La peinture devient alors dynamique et mouvante.

Tout naturellement on comprendra le lien au corps en mouvement, au corps dansant, qu’il explore et tente de réinterpréter par l’action du peintre.

Comme une poursuite du geste, non sans ironie et références assumées.

Le mur devient une piste, terrain de composition, de chorégraphie et de relâchement. Ici s’accumulent, se superposent et se répondent les feuilles, les marques, en temps-lié.

Jacques BIVOUAC

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Pimkie Broosters – « Collection automne – Hiver »

PIMKIE-BROOSTERS-Jacques-BIVOUAC

Pimkie BROOSTERS est né à Brooklyn, et y a vécu. Cependant depuis sa plus tendre enfance il a toujours été fasciné par la France, aussi il y 8 ans il décide de s’installer à Paris.

Dès lors, et « comme par magie », nous dit-il,  les rencontres et les imprévus se succèdent. Petit à petit il se désintéresse de sa profession d’origine, publicitaire, pour finalement se consacrer à la création artistique.

Pimkie est un artiste sans formation, ou plutôt sans déformation, devrait-on dire. Il se joue de toutes les formes artistiques. Danse, objet, peinture, graffiti, etc… Tout est prétexte à réflexion et il difficile de cantonner son travail à une discipline tant ses œuvres oscillent entre plusieurs.

Pimkie ne se prétend pas artiste, mais pourtant il produit des œuvres. Il est le fruit d’une ambiguïté inhérente à l’art qui au fur et à mesure est devenue sa problématique première.

« Je voudrais que mon art soit comme une vitrine de magasin », cette phrase attrapée à la volée lors de nos entretiens, donne le ton de l’exposition Collection Automne – Hiver, qu’il a conçue spécialement pour la galerie Jacques BIVOUAC et qui s’attache à présenter un art de vitrine, mais pas de façade.

Jacques BIVOUAC

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David Perchey : « Désorientés »

FLYER-David-PERCHEY

Les compositions de David PERCHEY, bien qu’habitées de quelques figures, n’en sont pas moins désolées. Désorientés, on s’arrête, surpris alors, par ce dessin fantôme dans lequel les narrations se chevauchent, pour mieux brouiller les pistes.

Le dessin évoque le calque et les images se superposent, comme pour mettre à nu les différentes couches du temps.

Une sorte de flou plane alors sur ces mises en scène, peuplées de réminiscences qui se manifestent en une multitude de traits. C’est d’ailleurs à des endroits bien précis de la composition qu’ils s’accumulent en une vibration incontrôlée, figeant les mouvements.

On se retrouve, pris au piège dans la psychose des personnages, si ce n’est pas notre propre hallucination, hantée par ses figurants.

Évidement les thématiques ont quelque chose de dérangeantes, et s’inscrivent à l’encontre des convenances, loin de ce puritanisme pernicieux qui fait le quotidien de notre belle-mère*.

*N’est-ce pas Hans ?

Jacques BIVOUAC

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Luc Pommet : « Lumière sur plan »

FLYER-BIVOUAC-Luc-POMMET-

La galerie Jacques BIVOUAC vous propose de découvrir Lumière sur plan, la première exposition personnelle de Luc POMMET, étudiant à l’école des Beaux Arts de Paris.

Lumière sur plan, mais lequel ? Celui de l’architecture où l’espace se définit en des volumes, ou encore celui du cinéma qui crée une mise en scène plaçant le sujet dans une durée, dans un avant et un après de l’objet peint.

C’est dans cette construction du plan que la lumière opère*. Une lumière travaillée, semblable à celles des projecteurs, qui sculptent, révèlent et construisent une image.

Alors les toiles se font discrètes volontairement, guère plus grandes que des A4, pour capter le regardeur et lui livrer une vision du paysage, comme issu d’un arrêt sur image.

*Mon cher Edward

Jacques BIVOUAC

NOTRE PARTENAIRE